"Les chutes" Joyce Carol Oates
Niagara Falls a deux visages qui s'ignorent: la ville touristique qui reçoit, dans ces années 60, des milliers de visiteurs et la ville industrielle où les usines chimiques se sont développées grâce à la seconde guerre mondiale. Pollution, corruption des dirigeants. Dirk Burnaby, avocat, fils de bonne famille, a essayé de lutter contre ces maux et de défendre la population la plus touchée. Mais il a trahi sa classe et ses anciens amis. Il le paiera de sa vie.
Ariah est venue deux fois à Niagara Falls. La première fois en voyage de noce, mais son mari, jeune pasteur, s'est jeté dans les chutes le lendemain de leur arrivée. La jeune femme a erré le long du fleuve, protégée par l'avocat Burnaby, jusqu'à ce que l'on retrouve le corps. Les journaux locaux se sont emparés de l'affaire, elle est devenue "la Veuve Blanche des Chutes".
La seconde fois, elle est revenue mariée à Dirk Burnaby, qui éperdument amoureux, est allé la chercher, au grand dam de sa mère et de ses soeurs.
Ariah, deux fois veuve, élève ses trois enfants. Pauvreté, silence. Ariah, très autoritaire, n'accepte aucune question, ne parle jamais du passé.
Mais les enfants, devenus adultes, veulent savoir. Qui était leur père? Quelle est cette malédiction qui pèse sur les Burnaby?
"Salauds. Assassins. Vous lui avez pris jusqu'à sa dignité."
L'action de Burnaby n'a pas été vaine. D'autres avocats ont repris l'affaire dans les années 70. En seize ans les esprits ont évolué. L'Amérique devient plus soucieuse d'écologie. Les anciens dirigeants sont écartés. Dirk Burnaby retrouvera sa dignité.
Roman passionnant.
Vous me donnez vraiment envie de lire ce livre!
Rédigé par : Catherine | 22 mai 2006 à 16:20
je viens de découvrir votre blog et j'y reviendrai!!
je vais chercher dès aujourd'hui ce livre...
bonne soirée
Rédigé par : anne marie | 23 mai 2006 à 20:12
J'ai reçu ce matin ce livre sorti au format poche. J'ai commencé à le lire et je me régale. Merci de me l'avoir fait connaître. Bonnes lectures et broderies :)
Rédigé par : Catherine | 26 août 2006 à 21:00